Arthur Doyle, jazzman en mode surcharge et délicatesse
Arthur Doyle (26 juin 1944 – 25 janvier 2014) était un saxophoniste de free jazz, flûtiste, zanzithophoniste et chanteur américain.
Il est probablement le saxophoniste le plus immédiatement reconnaissable au monde. Son son est un mélange de délicatesse du folklore africain et de pure surcharge d’Albert Ayler. Son style vocal (à la fois en tant qu’élément pur et incorporé dans son style saxophone et flûtiste) est unique et semble provenir d’un autre monde.
Doyle n’était pas intéressé par le free jazz au départ, mais après un concert pour un festival des Black Panthers, il s’est progressivement tourné vers le free jazz, et a parfois joué en concert avec Pharoah Sanders et Sun Ra.
Premiers sillons gravés par Doyle
La première apparition d’Arthur Doyle a été enregistrée sur l’album de Noah Howard, The Black Ark. Il apparaîtra plus tard sur l’album Babi Music de Milford Grave et sur Desert Music d’Alan Silva, ainsi qu’avec The Blue Humans. Sa première session d’enregistrement en tant que leader fut sur « Alabama Feeling », sorti en 1978.
Il a participé à de nombreux enregistrements dans les années 1990 et au cours de la première décennie des années 2000 en tant que leader, artiste solo ou sideman. Sa dernière performance a été enregistrée en 2013 et est sortie en DVD.
Thurston Moore était un fan d’Arthur Doyle, et parlait en bien du premier album de Doyle en tant que leader (Alabama Feeling) quand il a publié sa liste d’albums importants de free jazz.
Le nom d’Arthur Doyle apparaît sur une chanson Sonic Youth, « Kim Gordon and the Arthur Doyle Hand Cream » de leur album Sonic Nurse.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !