Albert Ayler (1936-1970) : Mystique tourmenté du Free Jazz
Ayler a entamé sa carrière professionnelle comme saxophoniste alto en jouant avec des groupes de Rhythm and Blues dirigés par d’autres et par lui-même.
Ayler s’est enrôlé dans l’armée et est passé au saxophone ténor alors qu’il jouait dans les groupes de concert de l’armée.
Ayler a participé à des jam-sessions de jazz en France et a décidé de rester en Europe après avoir terminé son service dans l’armée. Ayler sentait que les Européens étaient plus favorables à son style et il a enregistré plusieurs albums live au Danemark et en Suède.
Après s’être installé à New York en 1963, Ayler a trouvé en Henry Grimes, Gary Peacock et Sunny Murray des musiciens qui étaient sympathiques à son style musical. Il a enregistré plusieurs albums de 1964 à 1968, dont In Greenwich Village et Love Cry, tous deux sous le label Impulse.
Ayler a mis en valeur ses racines spirituelles et ses racines rythmiques et blues sur plusieurs albums, dont Spirits Rejoice sur ESP.
Les raisons du décès prématuré d’Ayler ne sont toujours pas claires. Son corps a été découvert par les autorités locales après avoir été rejeté sur la rive de l’East River de New York.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !