Hank Williams Sr : Martyr et Saint du Honky-Tonk
Il n’y a pas d’artiste C&W aussi estimé que Hank Williams, dont les chansons s’attardent à la fois à la tristesse d’une vie vide de sens, au gospel, et aux excès du « honky-tonky good time ».
Rien d’étonnant donc qu’il ait influencé trois générations de stars de la country classique, du rock & roll et des rebelles de l’alt-country.
Williams a tellement accompli en 29 ans qu’il est difficile de croire que le natif de l’Alabama Williams ait fait autre chose qu’écrire des chansons et chanter. À partir de son premier tube, « Lovesick Blues », en 1949, Williams et ses Drifting Cowboys ont créé un style de country honky-tonk qui allait s’imposer dans le genre pendant une décennie.
Ses chansons sont peut-être les plus connues de toute la musique country : « Hey, Good Lookin’ », « Your Cheating Heart », « Jambalaya », « Cold, Cold Heart » (qui est passé dans les charts pop quand Tony Bennett l’a repris), « I Can’t Help It If I’m Still in Love With You » et « I Saw the Light », pour n’en citer que quelques-unes.
Après la mort prématurée de Williams la veille du Nouvel An 1952, sa légende de martyr du country a pris une stature plus que légendaire avec la sortie posthume de « I’ll Never Get Out of This World Alive ».
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !