
Le Frat Rock : Alcool, Sexe, Claviers et Cuivres
En raison de la pollinisation croisée entre le surf rock, la musique hot rod et d’autres influences, un style énergique et enjoué, parfois appelé Frat Rock, émerge.
La version de « Louie Louie Louie », que les Kingsmen ont improvisée en 1963, est devenue de facto le « big bang » du rock à trois cordes, commençant comme un succès régional à Seattle, puis se transformant en No. 71.
Cette année-là, des simples de plusieurs groupes régionaux d’autres régions des États-Unis commencent à apparaître sur les palmarès nationaux, dont « Surfin’ Bird » des Trashmen de Minneapolis, qui fusionnent essentiellement des extraits de deux chansons précédemment enregistrées par les Rivingtons, « The Bird is the Word » et « Papa Oom Mow Mow », « California Sun » des Rivieras, de South Bend, Indiana, et deviennent un succès début 1964.
Le Frat rock a été conçu d’abord et avant tout pour les partys bien arrosé, un peu comme dans le film classique Animal House de 1978, écrit par des anciens de Harvard (Le National Lampoon) qui se souviennent bien des shindigs sauvages du début des années soixante.
Chanson typique de Frat-Rock
La chanson typiquement frat-rock se distingue par la mise en avant des claviers et des saxophones et une forte dette envers le R’n’B et le blues. Le garage qui viendra plus tard est plus orienté guitare, en colère, sombre et psychédélique. Le Frat, pour sa part, se déhanche avec un rythme endiablé, des paroles salaces et une livraison en état d’ébriété.

Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !