SE0317 – Black Lives Matter
L’émission de cette semaine est entièrement consacrée à une musique de combat, celle des noirs américains réclamant l’égalité des droits depuis près de 160 ans.
Elle est également dédiée à Emmett Till. À quatre petites filles brûlées vives dans un église en 1963 à Birmingham, Alabama. À des milliers d’anonymes.
Les pièces programmées abordent le vécu, l’exaspération et les aspirations d’une population oubliée par l’American Dream.
«Qui invite quelqu’un chez lui au dîner, doit s’assurer de lui donner à manger ».
Au programme :
Josh White – Uncle Sam Says
The Golden Gate Quartet – No Restricted Signs
Brownie McGhee – Black, Brown, and White
The Ramparts – The Death Of Emmet Till, Parts 1 & 2
The Staple Singers – Why (Am I Treated So Bad)
Nina Simone – Mississippi Goddam
Mahalia Jackson – How I Got Over (Live)
Phil Ochs – Too Many Martyrs
J.B. Lenoir – Alabama Blues
The Jubilee Hummingbirds – Our Freedom Song
Otis Redding – A Change Is Gonna Come
Bobby Womack – Across 110th Street
John Lee Hooker – The Motor City Is Burning
Marvin Gayes – Inner City Blues (Make Me Wanna Holler)
Stevie Wonders – Living For The City
The Chi-Lites – (For God’s Sake) Give More Power To The People
Gil Scott-Heron – Revolution Will Not Be Televised
James & John Johnson – Lift Every Voice And Sing
James Brown – Say It Loud – I’m Black And I’m Proud (Pt. 1)
The Impressions – People Get Ready
Oscar Brown Jr. – Forty Acres and a Mule
Syl Johnson – Is It Because I’m Black
The Harmonizing Four – I Shall Not Be Moved
Lee Dorsey – Yes, We Can, Part 1
Twinkle Brothers - Faith Can Move Mountain
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !