Free Jazz (1959-1970): Dehors les contraintes!
Comme nous l’avons vu, depuis l’époque du Big Band, les musiciens de jazz se sont heurtés à des contraintes musicales. Le free jazz était à peu près l’élimination de toutes les limitations.
Au lieu de compositions basées sur une série d’accords prédéterminés ou même de modes, le free jazz est simplement basé sur les sons. Les musiciens faisaient souvent des grincements et des grincements en soufflant trop fort sur leurs cornes. Les improvisations extrêmes et la créativité ont été encouragées.
En plus d’éliminer les accords prédéterminés, les musiciens de free jazz éliminent souvent les mètres prédéterminés. Le free jazz revient à l’improvisation collective du New Orleans Jazz – les différents membres réagissent constamment les uns aux autres. L’ancien est devenu le nouveau. Le free jazz reflète l’assouplissement des normes de la société américaine dans les années 1960.
(Si vous désirez en apprendre un peu plus, voici un autre billet sur l’histoire et la stylistique du Free Jazz).
Les musiciens du Free Jazz
Ornette Coleman – Il a joué de plusieurs instruments, mais surtout connu pour son travail au saxophone. Souvent considéré comme le père du free jazz.
Cecil Taylor – Pianiste connu pour ses sons improvisés très énergiques et complexes ; son style de jeu au piano est très proche des percussions.
Charles Mingus – Bassiste ; défie toute catégorisation, mais est souvent associé au mouvement du free jazz parce qu’il a favorisé l’avant-garde collective, l’improvisation à la Nouvelle-Orléans.
John Coltrane – Les enregistrements ultérieurs de Coltrane sont très influencés par le free jazz.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !