Kingston Trio: Second souffle du folk après le McCarthyisme
Le Kingston Trio occupe une place centrale dans le Folk Revival de la fin des années 50 et du début des années 60, alors que, pendant quelques années, il était sans doute le groupe vocal le plus populaire au monde.
Les chasses aux sorcières communistes du sénateur Joe McCarthy, au début des années 50, avaient discrédité la musique folklorique, la stigmatisant comme subversive et mettant sur liste noire des groupes comme The Weavers.
Ce n’est qu’en 1958, lors de la sortie du premier album éponyme du Kingston Trio — avec « Tom Dooley » et les millions de disques vendus grâce au succès — que la musique folk a pu de nouveau être entendue sur les ondes.
Le trio, initialement composé de Dave Guard (chant, guitare à six cordes, guitare à 12 cordes et banjo à cinq cordes), Bob Shane (chant, banjo ténor et guitare à six cordes) et Nick Reynolds (chant, guitare ténor, conga et bongos), est resté hors de la controverse, mais leur popularité commerciale a fait revenir le folk dans le courant dominant et ouvert la voie à Bob Dylan, Joan Baez, Phil Ochs et Peter, Paul et Mary.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !