Garage rock (1963-1968)
Le garage rock (parfois appelé » punk des années 60 ou punk garage « ) est un style de rock and roll brut et énergique qui s’est épanoui au milieu des années 60, plus particulièrement aux États-Unis et au Canada.
Le style se caractérise par des structures d’accords de base jouées sur des guitares électriques et d’autres instruments, parfois déformées par un fuzzbox, ainsi que par des paroles et des interprétations souvent peu sophistiquées et parfois agressives. Son nom vient de la perception que les groupes étaient souvent composés de jeunes amateurs qui répétaient dans le garage familial, même si beaucoup étaient professionnels.
Aux États-Unis et au Canada, le surf rock – et plus tard les Beatles et d’autres groupes beat de l’invasion britannique – a motivé des milliers de jeunes à former des groupes entre 1963 et 1968.
Des centaines de groupes ont produit des succès régionaux, et certains ont eu des succès nationaux, généralement diffusés sur les stations de radio AM. Avec l’avènement de la psychédélique, un certain nombre de groupes de garage ont incorporé des éléments exotiques dans le cadre stylistique primitif du genre.
Après 1968, alors que des formes plus sophistiquées de musique rock sont venues dominer le marché, les disques de rock garage ont largement disparu des palmarès nationaux et régionaux, et le mouvement s’est estompé. Dans les années 1960, d’autres pays ont mis au point des mouvements de roches populaires similaires qui ont parfois été caractérisés comme des variantes du rock de garage.
Dans les années 1960, le rock garage n’était pas reconnu comme un genre distinct et n’avait pas de nom spécifique, mais un recul critique au début des années 1970 – et surtout l’album de compilation Nuggets de 1972 – a beaucoup contribué à définir et à faire vivre ce style.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !