John Carson, le violoniste qui a donné naissance à l’industrie hillbilly (et country)
À la fois premier virtuose de violon trad et meilleur vendeur de l’industrie, Fiddlin’ John Carson (1868 – 1949), a été enregistré pour la première fois en 1923 et a fait sensation dès 1925.
Le 14 juin 1923, dans un immeuble vacant de la rue Nassau à Atlanta, en Géorgie, Carson coupe deux faces, « Little Old Log Cabin » et « The Old Hen Cackled and the Rooster’s going to Crow ».
Ralph Peer, le découvreur de talents, les a déclarés « plutôt affreux » (la quasi-absence de dentition de Carson rendant son phrasé coloré lors des appels effectués au cours de la pièce) mais a accepté d’en presser cinq cents sur une étiquette vierge pour l’usage personnel du vendeur de disques local Polk Brockman.
Fiddlin’ John ayant lancé son 78 tours à l’occasion d’une rencontre annuelle de violonistes, Brockman vend rapidement chaque disque.
Plus optimiste, Peer fait un important pressage de galettes sur le label OKeh et a invité Carson à New York pour enregistrer douze autres faces.
Une livre sur toutes l’histoire de Carson est publié en 1987 par la Univeristy of Illinois Press, « Fiddlin’ Georgia Crazy », de Gene Wiggins.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !