La famille Carter, royauté et dynastie du country
À Maces Springs, près de Clinch Mountain, en Virginie, le tout premier groupe de musique country à succès, The Carter Family, a commencé à prendre forme lorsque A.P. Carter, 23 ans, a épousé Sara Dougherty, 16 ans, en 1915.
Tous deux avaient grandi en chantant et en jouant de vieilles chansons folkloriques, et le couple a commencé à se produire ensemble lors d’événements religieux et de réunions familiales.
Quelques années plus tard, Maybelle Addington, la cousine de Sara qui jouait de la guitare et chantait en harmonie, les rejoignit occasionnellement pour épouser le frère cadet d’A.P., Ezra « Eck » Carter.
La plupart des chansons de Carter étaient basées sur la tradition folklorique, certaines remontant au XIXe siècle.
En juillet 1927, le groupe a été recommandé au découvreur de talents Ralph Peer, qui avait apporté du matériel à Bristol, dans le Tennessee, pour découvrir et enregistrer des artistes Victor potentiels.
Peer fut enchanté par ce qu’il entendit, et lorsque Victor commença à sortir les disques de la famille Carter quatre mois plus tard, ils connurent un énorme succès, se vendant à des centaines de milliers d’exemplaires.
Ainsi commença une carrière qui allait durer 14 ans, à travers de nombreux hauts et bas (y compris le divorce de Sara et A.P.), et qui aboutit à l’enregistrement de 250 chansons — dont beaucoup sont devenues des standards, reprises et influencées non seulement par des artistes country, mais aussi par des chanteurs folks et des rock & roll, y compris des classiques comme « Keep On the Sunny Side », « Wildwood Flower » et « Married Girl, Single Girl ».
La tradition musicale de la famille Carter s’est poursuivi sur trois générations avec Anita Carter, June Carter (seconde épouse de Johnny Cash avec laquelle elle a souvent endisqué), puis enfin avec Rosanne Cash (fille de June et Johnny).
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !