La mission de la Machine à remonter le tympan
La Machine à remonter le tympan se propose de vous offrir un tout d’horizon de deux mamelles de la musique populaire, le Roots/Americana et le Jazz.
Nous entendons, par Roots/Americana :
– Le blues ;
– Le country ;
– Le gospel ;
– Les formes régionales de la musique américaine, comme le folk de Appalaches ;
– Le musique cajun ;
– Le bluegrass ;
– Le folk ;
– Le rhythm and blues ;
– Le hot jazz ;
– Les musiques dites « ethniques » :
Et ses permutations les plus obscures comme :
– Le folk moderne;
– Le jazz;
– Le lounge;
– Le pop pré-1965.
Bref, comme l’affirmait le musicien Mike Seeger, notre programme musical comprend « … toute la musique qui glisse entre les “craques” ».
Le tout se consacre principalement avant les années 1965 — toujours avec le souci d’éviter les formes « prépackagées » de l’industrie musicale.
La Machine vous fait tourner des pièces moins connues qui ont marqué l’univers musical nord-américain avant les années 1950 : Jimmy Rodgers, Bill Munroe, Al Jolson, Dick Justice, King Oliver, Jelly Roll Morton, Les Baxter, Arthur Lyman, Esquivel. Bien évidemment, l’étiquette Folkways ainsi que les enregistrements sur le terrain de John A. et de son fils Alan Lomax (1933-1985) constituent des sources d’inspiration majeure.
Des incontournables comme Hank Williams Sr, la Carter Family et Louis Armstrong (pré-40) y trouvent également leurs places.
Chaque émission traite d’un thème particulier : la musique Hobo, le country swing, les pièces traitant des chemins de fer, musique maritime, guitare hawaïenne, musique tex-mex, boogaloo, cha-cha-cha, mambo, pop gospel, doo wop et R&B. Des thématiques plus larges peuvent également être abordées : émergence syndicalisme, égalité raciale, « murder ballads », Cake Walk et débuts du Jazz, chansons de prison, etc.
On se permettra de temps à autre quelques écarts avec des artistes inspirés par l’Americana : Nitty Gritty Dirt Band, Gram Parsons, Grateful Dead, Country Joe McDonald, Hickoids, In’bred, etc.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !