Mamie Smith, premier succès du Blues
Mamie Smith coupe en 1920 le « Crazy Blues » de Perry Bradford pour OKeh Records à New York, ce qui constitue le premier enregistrement de la forme de musique blues américaine, jusqu’alors non documentée.
Smith n’était pas une vraie blueswoman ; son point fort était le cabaret et le vaudeville.
Mais comme beaucoup d’artistes féminines noires qui l’ont suivie, In Smith a facilement fait la transition, ajoutant la nécessaire « touche bluesy » au disque.
Le succès de « Crazy Blues » est stupéfiant. Il se serait vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, prouvant qu’il existait bien un marché pour les enregistrements afro-américains ou « race ».
Smith et « Crazy Blues » ont également ouvert la porte à des dizaines d’autres grandes artistes féminines du blues, permettant à Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith, Alberta Hunter, Ida Cox et Clara Smith d’enregistrer, et incitant les historiens à qualifier les années 20 d’ère « classique » du blues.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !