Charlie « Bird » Parker : Légende du sax alto et du bop
L’un des musiciens de jazz les plus influents de tous les temps, le saxophoniste alto Parker est devenu une figure marquante dans la création et l’histoire du Bebop.
Né à Kansas City, Parker s’est mis au saxophone alto à l’âge de 11 ans et a commencé à jouer localement, absorbant beaucoup des musiciens itinérants originaires de la ville, dont Count Basie.
Le chef d’orchestre Jay McShann a engagé Parker à la fin des années 1930 pour une courte période, et après une tournée à New York, Parker a décidé de s’y installer. Au début des années 1940, Parker joue dans des jam-sessions improvisées auxquelles participent les futures stars Dizzy Gillespie et Thelonious Monk.
L’enregistrement est interdit en 1942 pendant deux ans en raison de complications avec le syndicat des musiciens, qui interdit l’enregistrement des premiers jours du Bebop. Cependant, peu après la levée de l’interdiction, Gillespie et Parker sont devenus très actifs dans le domaine de l’enregistrement.
Au cours des années suivantes, Parker va dominer la scène du jazz, dirigeant de nombreux quintets différents tout au long des années 1940 et au début des années 1950. Le jeu de Parker était incroyablement rapide et créatif, ce qui correspondait parfaitement au style Bebop.
De nombreux groupes de Parker comptaient de futures stars du jazz, dont Max Roach, Miles Davis, Kenny Dorham, Bud Powell et Chet Baker. Parker a dû faire face à des problèmes d’addiction extrêmes qui l’ont amené à faire plusieurs pauses et à faire un séjour en prison.
Parker est mort à l’âge de 35 ans de divers symptômes, dont la plupart étaient liés à sa dépendance à l’héroïne. L’influence de Parker était énorme, et la plupart des saxophonistes (surtout les saxophonistes alto) qui ont suivi ont été largement redevables à son style.
Archéologue musical depuis ses 15 ans en 1983 (ouais, ça sent Popoca la momie aztèque ici!), Eric traîne ses savates de sillon en sillons, du punk au classique, de l’industriel au jazz, du psychotronique au folk, et de la variété au world beat. Bien évidemment, ça fait beaucoup de bagages si on y ajoute toute de sorte de ragots, de rumeurs et de bavardages à moitié bien rapportés en live. Mais il aime tout cela le brave et donne de son sang et de son temps. On lui pardonnera donc sans confession !